Le 8 mars, journée internationale des droits des femmes, est l’occasion forte de rappeler que toutes les femmes ont des droits. Quelle que soit leur situation. Même lorsqu’elles sont incarcérées, les femmes doivent voir leurs droits respectés. Pour cette journée, j’ai décidé d’exercer mon droit parlementaire de visite en prison et de me rendre à la Maison d’arrêt de Fleury-Mérogis en compagnie de la Présidente du groupe Renaissance à l’Assemblée nationale, Aurore Bergé. Fleury-Mérogis est la plus grande prison d’Europe, située en Île-de-France, à environ 25 kilomètres au sud de Paris.
Elle accueille plus de 4000 détenus, dont environ 500 femmes. La prison est dotée d’une unité spéciale pour les femmes, appelée « MAF ». Après un échange avec les agents de l’administration pénitentiaire sur son fonctionnement, nous avons visité l’unité des femmes, qui se compose de plusieurs bâtiments, avec des cellules prévues pour deux personnes et des unités spécialisées pour les familles avec une nurserie et des cellules pour mamans ou femmes enceintes.
J’ai pu échanger à huis clos avec 3 détenues : l’occasion d’une discussion sur le ressenti de femmes, mamans, détenues dans des conditions parfois difficiles, ainsi que sur la préparation à « la vie d’après ». Alerté sur la question des conditions de détention et notamment sur la surpopulation carcérale, j’ai tenu à rappeler que nous agissons avec un plan d’immobilier pénitentiaire massif : 15 000 nouvelles places dans les prisons d’ici 2027.
C’est notre objectif et nous tenons les délais !
Il est du rôle de l’État républicain de s’efforcer de garantir les droits de toutes et tous, et de permettre la réinsertion dans la société.
Ce 8 mars spécifiquement, il était important de rappeler que les droits des femmes ne s’arrêtent pas aux portes de la prison.