On ne compte plus ces derniers mois le nombre de monuments, d’établissements ou de commerces fermés à Poitiers. Le 4 janvier dernier, la Ville de Poitiers décidait d’une « année blanche » pour l’espace culturel emblématique du Miroir, une mesure qui pourrait se prolonger bien au-delà de cette période, plongeant encore un peu plus Poitiers dans une crise déjà bien présente.
Elle s’inscrit dans un mouvement de désertification du centre-ville dans lequel sont fermés : le Palais des ducs, l’Église Notre-Dame, le parking éponyme.Et plus personne n’ose, lors d’une promenade, dénombré le nombre de commerces dont le rideau est tiré. C’est même la première observation que fait quiconque découvre la Ville.
Les faubourgs et les quartiers ne se portent guère mieux collectionnant faillites et fermetures à la défaveur des travaux menés dans la plus grande désorganisation des travaux du Pont Neuf ou abandon de toute ambition de prospérité et de tranquillité publique dans nos quartiers populaires des Trois-Cités, des Couronneries, de Beaulieu ou de Bel-Air.
Les politiques d’urbanisme menées depuis 2020, marquées par une réduction drastique des places de stationnement et des travaux tous aussi mal conçus qu’exécutés, ont clairement négligé les conséquences pour les habitants et les commerçants. Ces choix, loin de dynamiser la ville, ont progressivement dégradé tous les avantages dont jouit Poitiers.L’exemple récent de la place Notre-Dame est frappant. Une trentaine de commerçants se battent craignent pour la survie de leurs commerces face à la fermeture brutale du parking Charles-de-Gaulle, sans aucune information préalable.
Et le marché Notre-Dame sera bientôt très lourdement touché par des travaux de réhabilitation que la Ville n’a pas trouvé bon de corréler à ceux nécessaires pour le parking. Et que dire de la palissade installée autour de l’Église comme pour signaler le marasme du centre-ville.Dans une lettre adressée à la mairie, que je soutiens sans réserve, les commerçants lancent un cri d’alarme. Ils demandent des mesures urgentes pour sauver ce qui peut encore l’être, mais surtout pour donner une vision claire de l’avenir de Poitiers.
Il est plus que temps que la municipalité prenne la mesure de l’urgence de la situation, c’est aussi la raison pour laquelle j’ai souhaité aller à leur rencontre.Il nous faut revoir Poitiers en grand !

Ma lettre face au plan social d'Auchan à Poitiers

Défendre l'avenir de nos enfants !
