Ce vendredi 6 juillet, je me suis rendu, à l’invitation de Guillaume Oulié, sur le chantier de la nouvelle unité de production de l’entreprise Safran Electronics & Defense de Saint-Benoît. Seconde visite après celle organisée en présence du Président de Région pour le lancement des travaux, elle m’a permis d’échanger avec les responsables du site sur ce projet phare réalisé à Poitiers ainsi que sur les enjeux liés au recrutement et à la formation des salariés.
Après l’obtention du marché de réalisation des miroirs de l’Extremly Large Telescope, plus grand télescope du monde qui sera assemblé au Chili en 2024, l’entreprise Safran a choisi Poitiers pour site de production. Elle a entrepris la construction d’une quatrième unité de production sur le site de Saint-Benoît en novembre 2017.
Représentant 30 millions d’euros d’investissement, prévu pour accueillir plus de 50 emplois supplémentaires sur le site de Saint-Benoît d’ici à 2021, cette marque de confiance souligne les qualités que la ville, l’agglomération et le département peuvent faire valoir : un foncier peu coûteux, une desserte assurée par de nombreux et solides réseaux, un réseau d’entreprises locales de spécialistes (en lien avec l’agglomération châtelleraudaise).
De tels investissements ouvrent de nouvelles perspectives en termes d’emplois. Celles-ci rejoignent le combat de notre majorité contre le chômage de masse et pour l’emploi pour tous. Derrière, c’est la question de l’émancipation par le travail et de la société des compétences qui se pose.
A ce sujet, nous pouvons nous féliciter que dans la Vienne, le taux de chômage réel soit inférieur au taux de chômage structurel. Mais cela nous oblige à mettre les bouchées doubles pour former toujours plus de jeunes, de salariés, de chômeurs.
Je veux donc saluer l’effort fait par Safran. Parmi les 37 embauches en CDI en 2017 à Saint-Benoît, 28 salariés étaient en intérim, d’autres en apprentissage. Lorsque nous avions visité le site avec le Président de la Région, nous avions pu mesurer l’implication de la société pour former dans l’entreprise. C’est cet effort que nous avons souhaité encourager avec la loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel. C’est cette mission que je poursuis à l’Assemblée nationale et sur le terrain chaque jour.