Alors que notre pays, comme le reste de l’Europe, est touché par une nouvelle vague épidémique, nous députés de la majorité présidentielle avons décidé de redéployer des filets de protection économique. Ce mois-ci, les ménages modestes se verront octroyer différentes aides, de même que celles spécifiques aux entreprises dont les activités sont impactées, seront réactivées.

Renforcement des aides aux ménages modestes

En ce mois de décembre 2021, trois types d’aides sont déployées. Elles viennent en complément des primes « Macron » qui peuvent être allouées aux salariés et s’élever jusqu’à 2.000 euros par mois.

  • 100 euros d’indemnité inflation

D’abord, celle qui touche le plus grand nombre : la prime inflation. D’un montant de 100 euros, elle est destinée aux 38 millions de Français dont les revenus mensuels net sont inférieurs à 2.000 euros. Aucune démarche n’est à faire. Le calendrier des versements se décline comme suit :

  • Étudiants boursiers : 13 et 14 décembre 2021.
  • Travailleurs non-salariés : à partir du 20 décembre 2021.
  • Salariés de droit privé : fin décembre 2021.
  • Agents de l’État et des opérateurs de l’État : janvier 2022.
  • Agents des collectivités territoriales : janvier 2022.
  • Agents hospitaliers : janvier 2022.
  • Étudiants non boursiers bénéficiaires des aides au logement : janvier 2022.
  • Demandeurs d’emplois : janvier 2022.
  • Bénéficiaires de prestations sociales : janvier 2022.
  • Bénéficiaires de pension d’invalidité : janvier 2022.
  • Retraités : février 2022.
  • 100 euros de revalorisation du chèque énergie

Pour faire face à la hausse des prix de l’énergie, la valeur du chèque énergie adressé en avril dernier aux 6 millions de foyers modestes est augmentée de 100 euros. Là encore, ce dispositif d’aide au paiement des dépenses d’énergie (factures d’électricité, de gaz, etc.) est activé automatiquement sur la base des déclarations fiscales des foyers concernés. 

  • Prime de Noël pour les plus précaires 

Cette prime de fin d’année est destinée spécifiquement aux plus précaires, puisqu’elle concerne les bénéficiaires du RSA, de l’allocation de solidarité spécifique, de la prime forfaitaire mensuelle de reprise d’activité et de l’allocation équivalent retraite. Son montant forfaitaire est de 152,45 euros pour les bénéficiaires de l’ASS, de la prime forfaitaire pour reprise d’activité ou de l’AER et varie en fonction de la composition du foyer pour les bénéficiaires du RSA.

Rétablissement des aides aux entreprises affectées par la crise sanitaire

Pour ne pas reproduire les erreurs commises par ceux qui ont été confrontés à la crise financière de 2008, l’État a soutenu et accompagné, tout au long de la crise sanitaire, les entreprises. Cela a permis de préserver l’emploi, prévenir les faillites et relancer la croissance. Néanmoins, la reprise mondiale simultanée a fortement impacté l’approvisionnement. C’est ce qui explique, qu’en plus des aides aux secteurs impactés par les mesures sanitaires, un plan pour faire face aux tensions d’approvisionnement vient d’être mis en place.

  • Aides spécifiques aux secteurs impactés par les mesures sanitaires

Fermées pour une durée de quatre semaines afin de ralentir la propagation du virus, les discothèques et entreprises des secteurs de l’évènementiel, du tourisme et de l’hôtellerie, des cafés et de la restauration sont pleinement soutenus par l’Etat.

Pour l’ensemble de ces secteurs d’activités :

  • Prise en charge intégrale de l’activité partielle, jusqu’à fin janvier, dès 65% de perte de chiffre d’affaires.

En sus, les discothèques, fermées pendant un mois pour limiter la propagation du virus, bénéficieront d’une :

  • Prise en charge intégrale de leurs coûts fixes (ce qui inclut les salaires de leurs gérants).
  • Exonération de leurs charges sur décembre et janvier.
  • Aides à l’ensemble des entreprises qui font face à des difficultés d’approvisionnement

Concrètement, le marché français, à l’instar du marché mondial, connait des difficultés d’approvisionnement, qui ont des répercussions sur l’ensemble de la chaine de production mais aussi les délais de livraison et les prix. Les secteurs les plus touchés dans notre pays sont l’électronique, la construction, l’automobile et la métallurgie. En concertation avec les représentants de ces secteurs, différentes mesures sont actées :

  • Un Prêt pour l’Industrie pour financer les besoins en fonds de roulement et renforcer la structure financière des entreprises industrielles est mis en place.
  • Le Prêt garanti par l’Etat est prolongé de fin décembre 2021 à fin juin 2022.
  • Le dispositif des avances remboursables et de prêts à taux bonifiés est prolongé jusqu’au 30 juin 2022 et les conditions d’octroi des avances remboursables sont assouplies.
  • Les conditions d’octroi des étalements de charges sociales et fiscales sont assouplies.
  • L’activité partielle de longue durée peut être négociée au niveau des branches et entreprises. Le bénéfice du taux de réduction d’inactivité maximal et exceptionnel de 50% pourra être accordé selon la situation des entreprises concernées.
  • Les entreprises pourront bénéficier d’un accompagnement dans le pilotage de leur trésorerie / besoin en fonds de roulement (BFR) et l’optimisation de leur chaîne d’approvisionnement au travers de missions de conseil déployées par Bpifrance, s’appuyant sur des consultants experts habilités.

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