La période que nous vivons est éminemment délicate. La crise sanitaire est violente, le risque sécuritaire maximal, les effets économiques sont considérables et les conséquences sociales ont tout pour être dramatiques.

C’est la lucidité qui doit nous permettre de regarder en face la noirceur de ce tableau.

Mais c’est la volonté, la responsabilité et le courage politique qui doivent nous permettre de rechercher et de construire des motifs d’espoir. Ces motifs d’espoir, nous devons d’abord les puiser dans notre capacité à faire bloc, en tant que Nation, unie dans la douleur et la meurtrissure face aux attaques perpétrées sur notre sol. Si l’union nationale est notre premier rempart, l’État de droit est aussi une muraille précieuse.

La loi anti-terroriste de 2017, le renforcement massif de nos moyens de renseignements agissant désormais de façon coordonnée, l’engagement financier de l’État en faveur des forces de l’ordre ont été nos premières réponses et la loi pour le renforcement de la laïcité en sera une autre, complémentaire.

Nul ne saurait pour autant souhaiter, sans se compromettre, l’affaiblissement de notre édifice légal et constitutionnel qui nous protège de la barbarie et de l’idéologie totalitaire des terroristes.

Ces motifs d’espoir, nous sommes en droit de les rechercher dans notre mobilisation commune contre le virus qui nous défie. Le second confinement est pour chacun une épreuve mais son respect est une nécessité. Les dispositifs d’aides de l’État sont renforcés et reconduits, les écoles – si importantes pour l’éducation de nos enfants – demeurent ouvertes comme de nombreux services publics.

Nous avons tous appris des épreuves que nous avons traversées et ces enseignements doivent servir. Mais nous devons tous avoir à l’esprit que seules notre détermination et notre responsabilité collective assureront notre salut commun comme la célérité des résultats de nos efforts.

Ces motifs d’espoir, nous allons les bâtir dans les solidarités que nous allons ensemble édifier. La solidarité envers nos commerçants que nous avons tous choisi d’aider en commandant auprès d’eux, grâce aux retraits en magasin qui demeurent autorisés. La solidarité envers tous ceux qui assurent la première ligne, nos soignants, en veillant attentivement aux précautions contre le virus. La solidarité surtout envers toutes les personnes fragiles et vulnérables qu’il s’agisse des personnes âgées, malades, isolées ou tout simplement des plus précaires. Le renforcement de l’aide alimentaire et la reconduction des aides exceptionnelles ne suffiront pas, il faudra toute notre énergie pour leur venir en aide dans la durée.

Les temps que nous vivons sont durs. La veille des commémorations du 11 novembre doit aussi nous permettre de les relativiser. Et de savoir que grâce à notre travail, notre détermination et notre espoir, les crises, nous les avons toujours surmontées. Car chacun sait qu’« après la pluie, le temps est beau ».

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