Elle nous a tous cueillis et personne ne peut prétendre y être prêt. Ni en France, ni en Europe, ni dans le monde. La crise du COVID-19 est aujourd’hui notre quotidien.

Nous faisons face. Tous ensemble à notre mesure et avec nos moyens. Ceux qui sont en première ligne combattent directement l’épidémie, soignent nos malades et font tenir nos hôpitaux, les cabinets et les structures médicales. Ceux qui sont en deuxième ligne et qui assurent l’approvisionnement, les services essentiels, la production et nous garantissent un chemin vers la sortie. Ceux qui appliquent les règles strictes du confinement qui font de la France l’un des pays en la matière exemplaire.

Soyez d’abord assurés que tout est fait pour que le matériel médical soit produit en quantité : masques, gels, respirateurs, tests …

Soyez convaincus que personne ne sera laissé au bord du chemin. Ni nos soignants auxquels nous devons tant et à qui nous avons garanti un plan d’investissement dans l’hôpital public, une revalorisation des carrières, des primes et une revalorisation des heures supplémentaires. Ni nos services publics dont les efforts considérables pour assurer la continuité seront également reconnus. Ni nos salariés pour qui le chômage partiel a été très largement déployé et pour lesquels il faudra poser la question des salaires. Ni nos commerçants, artisans, indépendants pour lesquels nous nous battons via le fonds de solidarité, les prêts garantis par l’Etat et les différentes aides pouvant cumulativement s’élever jusqu’à 8.000 euros.

Soyez certains que nous avons aussi à cœur d’aider ceux qui sont les plus fragiles par la réquisition de logements, le prolongement de la trêve hivernale, l’aide aux plus démunis qui ont dû faire face à des surcoûts alimentaires, aux personnes handicapées, aux bénéficiaires des allocations au logement et aux étudiants les plus précaires. Nous poursuivons le travail local avec toutes les équipes de bénévoles des associations d’aides aux démunis qui ne désarment pas et nous œuvrons avec elles au quotidien pour leur permettre d’exercer leurs actions.

Soyez persuadés que nous protégeons aussi toutes les personnes victimes de violences conjugales (via le 3919, les équipes locales du CIDFF, les dispositifs d’aide dans les pharmacies, SMS au 114…), les enfants victimes de maltraitance (que vous pouvez aider en appelant le 119).

Soyez encore garantis que l’Etat de droit ne cède pas. L’application de libérations anticipées, le contrôle du parlement sur les conditions de prolongation des détentions provisoires, les conditions dans lesquelles la justice est rendue, la protection de nos concitoyens, les exigences de débat sur le tracing auquel je redis mon opposition fondamentale. Tout cela, j’y suis aussi attentif.

Dans cette adresse, je voudrais vous souhaiter à tous, à vos proches le meilleur, vous informer de ce que l’Etat fait et échanger avec vous quelques convictions.

Et vous dire qu’ensemble, nous surmonterons la crise.

Permanence parlementaire

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