Jeudi dernier, l’Assemblée nationale a étudié, dans le cadre du calendrier réservé à l’opposition, une proposition de loi relative à l’inclusion des personnes en situation de handicap. Cette proposition qui n’était pas financée, dangereuse pour le statut des aidants et maladroitement rédigée a été écartée, ce qui n’a pas empêché certains députés d’ouvrir une polémique.
C’est pourquoi, en ma qualité de député de la Vienne, je réaffirme que l’inclusion scolaire des enfants en situation de handicap est notre priorité. Plus que des mots, les actes justifient cet engagement. Lors de la rentrée 2018, ce sont 340.000 enfants handicapés qui ont pu faire leur rentrée, soit 20.000 de plus qu’en 2017. Le tout rendu possible grâce aux créations de postes d’aidants.
Par ailleurs le statut des aidants a d’ores et déjà évolué pour mettre un terme à la précarité des contrats. Des discussions sont en cours entre le ministre de la Fonction publique Olivier Dussopt et les syndicats majoritaires de la fonction publique pour revaloriser le traitement des agents les moins bien rémunérés.
J’estime qu’il est au minimum indélicat, sinon profondément indécent d’instrumentaliser la colère légitime des familles sur le sujet. C’est la raison pour laquelle aux fausses promesses, j’ai toujours préféré un engagement quotidien et sincère au service des personnes handicapés et de ceux qui ont le plus besoin de l’action publique.