Durant la campagne, le Président de la République s’était engagé pour l’emploi des personnes qui en sont le plus éloignées. C’est ainsi que sont nés les emplois francs qui devaient voir le jour en 2020. Grâce à mon intervention conjuguée à celles de mes collègues Pierre Person, Aurélien Taché et Matthieu Orphelin, ils sont expérimentés depuis le 1er avril 2018.
L’objectif poursuivi par notre majorité est celui de la lutte contre le chômage de masse et pour l’emploi. Cela implique de faire tout pour que chacun trouve un emploi, et de faire plus pour ceux qui en sont le plus éloignés.
Jusqu’alors, peu de schéma ont fonctionné. A l’exception des territoires zéro chômeur longue durée, les dispositifs, notamment les zones franches urbaines, n’ont pas permis d’aider les personnes. Les entreprises s’y sont parfois installés pour bénéficier des exonérations de cotisations sociales ou d’une fiscalité plus avantageuse mais elle ont apporté avec elles des salariés issus des quartiers plus favorisés.
Les emplois francs c’est donc l’inverse. Les droits sont attachés aux individus et non aux seuls territoires géographiques.
Pour chaque habitant d’un quartier bénéficiant des emplois francs, l’entreprise (ou l’association) qui l’embauche pour un CDI ou un CDD d’au moins 6 mois perçoit une aide qui s’élève
- à 5 000 €/an durant 3 ans (soit 15.000 € au total) pour une embauche en CDI,
- à 2 500 €/an durant 2 ans maximum pour une embauche en CDD d’au minimum 6 mois.
L’expérimentation est désormais lancée dans 7 territoires comportant 194 quartiers prioritaires où le taux de chômage est 3 fois supérieure à la moyenne nationale.
Cette mesure est la traduction de l’abnégation du travail de parlementaires, Pierre Person, Mathieu Orphelin, Aurélien Taché et moi même, qui ont souhaité qu’elle soit entreprise dés 2018, deux ans plus tôt que la programmation initiale.
Elle est aussi la traduction de nos engagements pour :
- l’emploi d’abord;
- faire plus pour ceux qui en ont le moins.