Séance publique du 21 février 2018
Question sur la politique nationale en matière de sécurité routière et d’aménagement des infrastructures de transport
“Monsieur le Ministre,
Le 1er février dernier, le conseil d’orientation des infrastructures a remis au Gouvernement un rapport relatif aux mobilités du quotidien.
Ce rapport précise que les infrastructures sont un outil au service des mobilités, et qu’elles doivent répondre aux grands enjeux du pays. Il définit ces derniers comme étant :
La transition écologique qui nous impose de repenser la mobilité et nos façons de nous déplacer,
La mobilité du quotidien qui est indispensable à la cohésion sociale et à l’accès à tous les territoires,
La maîtrise des dépenses publiques et les choix opérés (ce qui impose de ne plus seulement financer les seuls grands projets),
La mise en œuvre effective de programmes d’investissement pour traiter les difficultés des usagers.
Le rapport fixe également les priorités parmi lesquelles l’entretien et la modernisation des routes nationales non concédées. Parmi ces priorités figurent aussi l’amélioration et le désenclavement des territoires isolés.
Par ailleurs, ce rapport préfigure la préparation du projet de loi d’orientation des mobilités.
La remise de ce rapport et les travaux préparatoires du texte sont pour moi l’occasion de vous interroger sur un axe emblématique des sujets que nous entendons traiter. Il s’agit des routes nationales 149 et 147 qui relient Nantes à Limoges en passant par Poitiers.
Ces routes dont la fréquentation ne cesse d’augmenter sont de surcroît très accidentogènes. La majeure partie de leur tronçon sont à double sens mais à une seule voie de circulation et n’ont pas de séparateur central. J’ajoute qu’aucune offre ferroviaire n’est disponible pour proposer une alternative.
En conséquence, Monsieur le Ministre, pouvez-vous me préciser :
le scénario envisagé pour répondre aux enjeux de modernisation des infrastructures et de désenclavement des territoires,
les moyens qui seront mobilisés pour traiter significativement les axes comme celui que je viens de mentionner et qui permettront de relier entre elles les villes moyennes et/ou les territoires ruraux.”